Les peintures sur planches réformées des arènes

Dans les arènes de Camargue et de petite Camargue on appelle « barricades » les planches rouges qui séparent la piste de la contre-piste. Le raseteur, arrivant sur les barricades, les saute, le taureau vaillant le poursuit jusqu’à taper les planches de son poitrail : c’est le coup de barrière. Dans cette action d’éclat, les taureaux valeureux les cassent… C’est là que commence notre histoire.

Depuis toujours Sandra FRUS est intéressée par la « trace », le dessin aléatoire.
Elle trouve dans les planches des arènes un matériau fascinant, qui porte les stigmates des courses camarguaises, la fougue des taureaux, les traces des hommes. Peintes par les agents municipaux ou les bénévoles des clubs taurins, puis abîmées par les taureaux, elles racontent déjà à elles seules toute une histoire d’hommes et d’animaux mélangés.
Une fois cassées, fendues, elles sont considérées comme des déchets. Erreur ! Sandra FRUS les considère plus comme des « reliques », les récupère et les assemble en support de tableaux.
Les planches ne sont pas retouchées et utilisées brutes.
Peintures à la laque glycérophtalique, et / ou techniques mixtes, les planches sont ensuite vernies pour une meilleure lisibilité du dessin.

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